Le diagnostic de diabète est posé lorsque la glycémie :

• est supérieure à 2 g/l à n'importe quel moment de la journée, en présence de symptômes, ou
  
• est supérieure ou égale à 1,26 g/l à jeun, contrôlée à deux reprises en l’absence de symptômes ^(1,2)
  

Une fois le diagnostic posé et le traitement initié en urgence , le médecin prescrira un bilan plus complet : bilan sanguin, urinaire, voire d’autres examens, en fonction de la situation. ⁽¹⁾

Diagnostic tardif et risque de cétose

Si le diagnostic n’est pas fait tout de suite et si aucun traitement n’est instauré, le pancréas s’épuise. L’organisme va alors produire des substances appelées « corps cétoniques » qui peuvent être détectées dans le sang (cétonémie) et dans l’urine (cétonurie, détectée à l’aide de bandelettes urinaires) : c’est ce qu’on appelle la « cétose ». ⁽²⁾

La cétose va entraîner une élévation du degré d’acidité dans le sang : on parle alors d’ « acidocétose ». L’acidocétose se manifeste par des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements et une accélération de la respiration. Sans prise en charge adaptée, elle peut aboutir au coma. ⁽²⁾

Pour éviter l’acidocétose et ses complications graves, il est nécessaire de consulter un médecin dès que les premiers signes du diabète apparaissent pour confirmer le diagnostic et entamer une prise en charge adaptée. ⁽²⁾