Les causes et facteurs de risque
Les causes et mécanismes de survenue de la rectocolite hémorragique sont encore mal compris1,2. On sait néanmoins que 3 types de facteurs sont impliqués dans le développement de la maladie.2,3
Les causes et mécanismes de survenue de la rectocolite hémorragique sont encore mal compris1,2. On sait néanmoins que 3 types de facteurs sont impliqués dans le développement de la maladie.2,3
Il existe une prédisposition génétique à la rectocolite hémorragique, mais celle-ci n’est pas considérée comme une maladie héréditaire3,4.
Plusieurs gènes de susceptibilité à cette pathologie inflammatoire ont été identifiés2,5. Toutefois, leur présence est associée à une augmentation modeste du risque de survenue de la maladie2.
On estime qu’entre 5 et 15% des personnes atteintes d’une rectocolite hémorragique ont un parent du premier degré qui présente la même maladie6.
Des anomalies du système immunitaire, assurant la défense du corps, ont été constatées chez les personnes atteintes de rectocolite hémorragique3.
Cette maladie inflammatoire intestinale pourrait être liée à une réaction excessive du système immunitaire3.
Il surviendrait un dérèglement des défenses immunitaires qui se retourneraient contre les constituants normaux du tube digestif et provoqueraient ainsi une inflammation au niveau de la paroi interne du rectum et du côlon1,3.
On pourrait considérer la rectocolite hémorragique comme une « maladie auto-immune »1,3.
La rectocolite hémorragique est une maladie plus fréquente dans les pays industrialisés que dans le reste du monde, bien que sa fréquence soit en augmentation dans les pays en voie d’industrialisation (Moyen-Orient, Asie…)2.
Ce constat soutient l’influence de l’environnement sur le développement de la maladie2,7. Plusieurs facteurs sont étudiés : la pollution, l’inactivité physique, le régime alimentaire, le stress…2,8
Il est désormais reconnu que la rectocolite hémorragique n’est pas directement due au stress3. Néanmoins, l’excès de stress peut déclencher et aggraver les poussées1,3.
Les études récentes soutiennent le fait que le régime alimentaire peut contribuer au développement de maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) comme la rectocolite hémorragique9,10,11. L’explication avancée est la suivante :
Plusieurs travaux ont notamment mis en évidence :
Il existerait aussi une association entre les aliments ultra-transformés et l’augmentation du risque de MICI10,14.