L’accompagnement au cours du cancer du poumon
L’accompagnement durant le traitement
En plus des traitements qui vous seront prescrits, l’équipe soignant vous proposera un accompagnement personnalisé. Si vous fumez, cela inclura une aide au sevrage tabagique. En effet, quel que soit le stade de votre cancer du poumon et le traitement entrepris, il est impératif d’arrêter de fumer afin de réduire le risque de complications, d’améliorer la qualité des soins et de diminuer le risque de réapparition du cancer. (1)
L’équipe soignante pourra aussi vous proposer des soins complémentaires dits « soins de support » pour améliorer votre qualité de vie au cours de la prise en charge. Ils sont assurés par de nombreux professionnels : médecins, psychologues, diététiciens, assistants sociaux... (1)
Les soins de support permettent de :
- gérer les effets indésirables liés aux traitements,
- soulager vos douleurs et les autres symptômes du cancer,
- permettre de mieux vous alimenter,
- vous apporter un soutien psychologique ou social,
- vous aider à arrêter de fumer,
- vous donner un accès à des soins palliatifs s’ils sont nécessaires. Les soins palliatifs sont centrés sur le bien-être psychologique et le confort physique, ils peuvent être proposés lorsque le cancer est très évolutif ou en phase terminale. Une hospitalisation en unité de soins palliatifs peut également permettre de vous soulager temporairement avant un retour dans une unité de soins traditionnelle. (1)
Il existe également des associations pour vous soutenir au niveau moral, matériel et financier. La Ligue contre le cancer est présente partout en France, pour contacter l’antenne la plus proche de chez vous, vous pouvez appeler le 0 800 940 939 (service et appel gratuits). Pour toute question d’ordre pratique, médical ou social, l’Institut National du Cancer met à votre disposition un service téléphonique au 0805 123 124 (service et appel gratuits). (1)
L’accompagnement après le traitement
Après les traitements, lorsque le cancer est en « rémission complète », c’est-à-dire lorsque lorsqu’il n’existe plus de cellules cancéreuses décelables dans l’organisme, un suivi régulier est mis en place. Il a pour objectif de détecter le plus tôt possible tout signe de récidive éventuelle, de rechute du cancer voire l’apparition d’un second cancer, au niveau de l’autre poumon ou d’un autre organe. (1,2)
Le suivi permet également de repérer les effets indésirables tardifs liés aux différents traitements et de mettre en place des soins de support. (1,2)
Ce suivi repose sur des consultations régulières à la fois avec le médecin traitant et à l’hôpital avec le spécialiste et sur des examens complémentaires comme des scanners thoraciques. Le suivi est mis en place à vie. (1,2) Le rythme de suivi au cours des deux premières années est au minimum d’un consultation tous les 6 mois avec le spécialiste et tous les 3 mois avec le médecin traitant. Un scanner thoracique est réalisé tous les 6 mois. (2)
Le suivi permet également de vous accompagner dans le sevrage tabagique, condition indispensable pour mettre toutes les chances de survie de votre côté et pour améliorer votre qualité de vie. (1)
Le pronostic du cancer du poumon
Le cancer du poumon représente la première cause de décès chez l’homme entre 45 et 64 ans en France et il est responsable de près de 20 % des décès par cancer. Avec une survie à 5 ans de l’ordre de 15 %, le cancer broncho-pulmonaire est un cancer de mauvais pronostic et environ 70 à 80 % des cancers sont diagnostiqués à des stades avancés. (2)
Cependant, ces chiffres sont des estimations très générales qui doivent être interprétées avec prudence : elles ne permettent pas de prévoir les chances de survie d’une personne en particulier. En général, plus on diagnostique et on traite le cancer du poumon à un stade précoce, meilleur est le pronostic. D’autres facteurs peuvent influencer les chances de survie : vos antécédents médicaux, le type et le stade du cancer, les traitements entrepris...