
Mieux vivre avec mon traitement
Des conseils pratiques pour la prise de mon traitement 1:
Il faut toujours respecter la prescription établie par le médecin.
- Prenez votre médicament immédiatement après l'avoir sorti de l'emballage
- Ne pas couper, écraser ou croquer vos comprimés, avalez tel quel avec un grand verre d'eau
- Lavez-vous les mains à l’eau et au savon si vous avez touché les comprimés à mains nues
- En cas d’oubli d’une ou plusieurs doses ou de vomissements après la prise, prévenez votre médecin ou oncologue. Ne prenez pas une dose supplémentaire de votre propre initiative
- Noter vos symptômes et ressentis quotidien dans un carnet de suivi
Si vous avez peur d'oublier la prise de votre traitement, il est possible de vous organiser pour éviter que cela arrive ; par exemple prenez le à heure fixe en fonction des intructions reçues, programmez des alarmes sur votre téléphone, ou utilisez un calendrier pour noter chaque prise. L'utilisation d'un pilulier est également possible si cela vous aide.
Si vous avez des doutes ou des questions sur les modalités de prise du traitement ou sur les effets indésirables liés à votre médicament, vous pouvez vous reporter aux sections correspondantes de la notice ou vous rapprocher de votre médecin ou votre pharmacien.
Suivi et communication avec l'équipe médicale :
- Lors de vos consultations médicales et/ou hospitalisations, informez votre médecin sur votre état de santé, les effets indésirables liés à votre traitement, cela permettra leur prise en charge et ceux-ci et d'adapter votre traitement.
- Pensez aussi à apporter votre carnet de suivi, pour noter toutes les informations utiles vous concernant (résultats d'examens complémentaires, traitement, décisions thérapeutiques…etc).
- Pour gagner du temps lors de vos consultations, vous pouvez préparer en amont vos questions ou les informations que vous voulez communiquer à l'équipe médicale.
- A l'issue de votre consultation, vous pouvez demander des brochures d'information ou d'associations disponibles dans l'établissement de santé, vous pourrez ainsi les consulter plus tard.

Mon traitement et les médecines complémentaires 2 :
Voici quelques exemples de médecines complémentaires:
- L’homéopathie
- La phytothérapie
- L’aromathérapie
- L’acupuncture
- L’ostéopathie
- Les techniques de relaxation
Si ces médecines complémentaires, ou médecines "alternatives" peuvent aider à soulager les effets des traitements conventionnels, elles ne peuvent en aucun cas les remplacer.
Il est important de discuter avec votre médecin de la possibilité pour vous d'en bénéficier, afin de vous assurer qu'il n'y pas de contre-indications ou interactions avec vos traitements ou de précautions particulières à prendre dans votre situation.

Kinésithérapie 3
La kinésithérapie permet notamment de:
- Traiter les complications veineuses et/ou lymphatiques (“lymphoedeme”)
- Aider à la cicatrisation et à l'assouplissement des cicatrices et des tissus
- Récupérer musculairement après une opération chirurgicale
- Atténuer les douleurs et les raideurs
- Entretenir la mobilité et la forme physique en reprenant ou maintenant une activité dans la vie quotidienne
Quand ? A tout moment du parcours de soins; aussi bien dans les suites précoces après la chirurgie, en cours de chimiothérapie mais aussi avant, pendant ou après la radiothérapie. Il est aussi possible d’avoir recours à de la kinésithérapie à n’importe quel moment à distance des soins pour améliorer le bien-être en général et reprendre l’activité physique.
Parlez-en avec votre médecin pour vous assurer de la compatibilité de la kinésithérapie dans votre parcours de soins.
Les soins socio-esthétiques, dispensés par des personnes qualifiées, peuvent être proposés gratuitement par certains établissements de santé. Ces séances, individuelles ou de groupe, incluent des soins du visage, des mains, des cheveux et des ongles, ainsi que des conseils de maquillage, de massage ou encore des informations concernant les prothèses capillaires ou foulards. Discutez avec votre équipe médicale pour savoir comment y accéder. 6,7
Prothèses capillaires et accessoires 4,8
L'alopécie, ou perte des cheveux, est un effet secondaire redouté de la chimiothérapie et de la radiothérapie. Elle est généralement transitoire avec la chimiothérapie, les cheveux et les poils repoussant après le traitement. Cependant, elle peut être définitive avec la radiothérapie. N'hésitez pas à en discuter avec votre médecin.
Attention: toutes les chimiothérapies n’entrainent pas cet effet.
En général, la chute débute 15 jours à 3 semaines après la première perfusion et les cheveux commencent à repousser environ 6 à 8 semaines après la fin du traitement.
Avant le traitement, le personnel soignant peut vous accompagner avec des conseils, notamment sur les prothèses capillaires en cheveux synthétiques ou naturels. Les perruques et accessoires peuvent faire l'objet d'une prescription médicale par le médecin et ainsi être pris en charge.
D’autres solutions existent aussi comme le port d’un casque réfrigérant pour tenter d’enrayer ou de retarder la chute des cheveux. Ce bonnet glacé pourra vous être proposé pendant l’administration de votre chimiothérapie pour diminuer le risque d’alopécie.

Soin des ongles
Certains médicaments de chimiothérapie peuvent engendrer une modification de la couleur et une fragilisation des ongles. Ils deviennent alors cassants, striés et ondulés et finissent parfois par tomber. Il est possible de limiter ces effets secondaires en suivant certains conseils :
- Se couper les ongles courts
- Ne pas couper ses cuticules
- Ne pas ronger ses ongles
- Utiliser des gants pour effectuer les tâches ménagères et le jardinage
- Mettre des gants en hiver
- La veille ou le jour de la séance de chimiothérapie, appliquer deux couches de vernis à ongles à base de silicium pour protéger les ongles.
- Porter des gants ou des chaussons réfrigérants pendant les séances de chimiothérapie.

Le sport 5
Pourquoi pratiquer une activité physique régulière?
L’activité physique a de nombreux effets bénéfiques reconnus sur la santé. Elle permet notamment l'amélioration de l'estime de soi et de l'image corporelle, mais peut également contribuer à améliorer votre qualité de vie pendant et après le cancer (par exemple en réduisant la fatigue ou en permettant une meilleure tolérance aux traitements).
Quel type d'activité physique puis-je pratiquer ?
L'activité physique doit demeurer une source de plaisir et de bien-être. L'idéal est de pratiquer régulièrement des exercices, mêmes modérés. La priorité étant d'éviter la sédentarité et maintenir un rythme de vie actif.
Discutez avec votre médecin et l'équipe soignante pour vérifier que le sport envisagé est adapté à vos traitements et à votre maladie.

Références
HUG.CH. Anticancéreux par voie orale; consulté le 31/07/2024E-cancer. Traitements et Médecines complémentaires; consulté le 31/07/2024Inca. Kinésithérapie; consulté le 25/08/2024Inca. La socio-esthétique; consulté le 15/07/2024E-cancer. Sport; consulté le 20/07/2024 - https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Qualite-de-vie/Image-corporelle/Les-soinssocio-esthetiques
- https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Qualite-de-vie/Image-corporelle
- https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Qualite-de-vie/Imagecorporelle/Prendre-soin-de-ses-cheveux/Perruque