Il n’existe malheureusement aucun traitement capable de prévenir la survenue du rhumatisme psoriasique. En revanche, les médicaments ont pour objectif de supprimer les douleurs et les gonflements articulaires, afin d’autoriser une vie familiale, sociale et professionnelle normale.
Le rhumatisme psoriasique bouleverse souvent la vie professionnelle. Fatigue et douleur peuvent altérer votre capacité de travail, et, inversement, votre travail peut aggraver ces symptômes. Faites le point avec votre équipe soignante pour trouver les positions de travail les plus confortables (hauteur du poste de travail, position assise adaptée au bureau et en voiture...), organisez vos journées et semaines de travail en fonction de votre niveau d’énergie, utilisez les outils conçus pour préserver les articulations (tapis de souris antifatigue, attelles de main ou de genou...). Si l’impact de votre rhumatisme psoriasique est trop important, vous pouvez faire reconnaître vos difficultés pour bénéficier du statut de travailleur handicapé.2
Vous devez essayer de rester actif même quand ça va mal. En effet, maintenir une activité physique est vivement conseillé car bouger prévient la fonte musculaire, réduit l’enraidissement articulaire et la douleur, et augmente la résistance des os. Tous les sports ne sont cependant pas recommandés : mieux vaut éviter les sports agressifs en période inflammatoire et privilégier les sports doux comme la natation, la gym douce, le stretching, le tai-chi, le Pilates...
Le rhumatisme psoriasique associe généralement les symptômes du psoriasis cutané et unguéal à des inflammations chroniques et asymétriques des articulations, des tendons et de la colonne vertébrale.
La fibromyalgie se manifeste par des douleurs chroniques, habituellement diffuses, localisées autour des articulations, mais aussi dans les régions cervicale et lombaire, souvent associées à une intense fatigue, des troubles du sommeil, des signes de dépression et de nombreux autres maux.4
A la différence du rhumatisme psoriasique, la fibromyalgie n’entraîne ni gonflements, ni déformations articulaires, ni signes radiographiques, ni inflammation biologique5.
Son traitement repose sur une prise en charge personnalisée ou les thérapeutiques non médicamenteuses, telles que l’exercice physique, jouent un rôle central.
Il s’agit de deux maladies totalement différentes ! La maladie de Lyme est transmise par une piqûre de tique infectée par une bactérie, Borrelia burgdorferi.
La maladie de Lyme peut se manifester par de douleurs articulaires ou de véritables arthrites, concernant le plus souvent les grosses articulations (genoux), auxquelles peuvent être associées des manifestations extra-articulaires (cutanées, neurologiques, cardiaques) différentes de celles observées au cours du rhumatisme psoriasique.
Le diagnostic de la maladie de Lyme repose sur la mise en évidence d’une réaction immunitaire dirigée contre Borrelia burgdorferi. Son traitement repose sur la prise d’un antibiotique.6,7,8