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radiographie Spa

Diagnostic, Evolution et prise en charge

Le diagnostic des SpA axiales s’appuie sur les données de l’interrogatoire et de l’examen clinique complétées par un examen d’imagerie médicale et des analyses sanguines1,2. Il doit être effectué le plus tôt possible pour permettre une prise en charge rapide et adaptée de la maladie avec pour objectifs le soulagement des symptômes et la prévention des complications2.

Diagnostic

Le diagnostic d’une SpA axiale est le plus souvent évoqué devant des douleurs inflammatoires au niveau du dos, des fesses et des talons1. La maladie peut être suspectée par un médecin, qu’il soit spécialisé ou non en rhumatologie1. La confirmation du diagnostic est en revanche du ressort d’un médecin spécialiste en rhumatologie sur la base d’un ensemble de données issues de l’interrogatoire, de l’examen clinique, de l’imagerie médicale et des analyses sanguines1.

Diagnostic clinique

Le médecin interroge et examine son patient à la recherche de signes ou antécédents évocateurs de SpA axiale1,2 tels que :

  • des douleurs au dos de nature inflammatoire : se déclarent la nuit, ne sont pas calmées par le repos mais s’atténuent avec l’exercice ;
  • des douleurs dans une fesse, parfois dans les deux et parfois « à bascule » ;
  • des douleurs au niveau d’un ou des deux talons le matin au réveil ;
  • des douleurs associées à une fatigue importante ;
  • des crises douloureuses qui durent au moins 3 mois ;
  • un gonflement d’un doigt ou d’un orteil ;
  • une raideur d’une ou plusieurs autres articulations ;
  • des antécédents familiaux de spondyloarthrite.

Le diagnostic clinique de la SpA axiale inclut également la recherche de manifestations extra-articulaires, notamment au niveau des yeux et de la peau1. Le recours à un ophtalmologiste ou à un dermatologue peut être nécessaire1.

Diagnostic radiologique

Des radiographies du bassin et de la colonne vertébrale sont demandées par le médecin en cas de suspicion de SpA axiale1,2. Cette méthode d’examen basée sur l’usage de rayons X permet de visualiser les zones douloureuses, et de rechercher notamment les signes résultant d’une inflammation des articulations sacro-iliaques (sacro-iliite)2,4,5. La présence de ces signes oriente le diagnostic vers une SpA axiale radiographique4,5.

En l’absence de lésion évidente à la radiographie, des examens complémentaires plus sensibles peuvent être prescrits1,3. Par exemple, une IRM (imagerie par résonance magnétique) des articulations sacro-iliaques et/ou de la colonne vertébrale peut être réalisée pour rechercher des signes inflammatoires1.

Un scanner des articulations sacro-iliaques peut quant à lui être réalisé pour rechercher des lésions dites structurales (irrégularités, érosions des bords articulaires)1.

Diagnostic biologique

Une prise de sang est également réalisée pour rechercher des signes caractéristiques d’une inflammation chronique : une augmentation de la vitesse de sédimentation (VS) et du taux de protéine C-réactive (CRP), une protéine produite lors de l’inflammation1,3. La présence de ces signes peut conforter le diagnostic d’une SpA axiale, mais leur absence n’est pas déterminante1. On estime que ces signes inflammatoires sont absents dans au moins 20 à 30 % des cas de spondyloarthrite3.

Le médecin peut aussi demander une recherche du gène HLA-B271,3. La présence de ce gène peut également conforter le diagnostic d’une SpA axiale, mais son absence n’écarte pas la possibilité de présenter la maladie1,3.

Evolution et complications

L’évolution des SpA axiales est très variable d’un patient à un autre2,3.

En règle générale, ces maladies inflammatoires débutent entre 20 et 30 ans avec des poussées de douleurs dorsales qui durent de quelques jours à quelques semaines2,6. Ces douleurs peuvent paraître banales et ne pas faire penser à une spondyloarthrite, avec pour conséquence un diagnostic qui peut être posé 5 à 8 ans après les premières manifestations de la maladie2,7.

Dans la majorité des cas, la maladie évolue de façon intermittente avec des crises douloureuses entrecoupées de périodes d’accalmie (dites de rémission)3,8. Chez certaines personnes, la maladie peut évoluer de façon continue sur plusieurs années3.

Une spondyloarthrite peut évoluer sur 10 à 20 ans en touchant successivement différentes articulations et en limitant progressivement leur mobilité3. Elle peut à long terme conduire à une fusion de plusieurs vertèbres à l’origine d’une ankylose, c’est-à-dire un enraidissement de la colonne vertébrale qui peut s’accompagner d’une courbure anormale du dos et d’une gêne respiratoire3,8. Cette évolution est devenue rare grâce aux traitements disponibles3,6.

Initiée le plus tôt possible, une prise en charge de la maladie permet de contrôler l’évolution de la maladie et d’éviter la survenue de complications à long terme9.

Prise en charge multidisciplinaire

La prise en charge d’une SpA axiale vise à contrôler les symptômes et l’inflammation, prévenir les dommages structuraux, préserver ou restaurer les capacités fonctionnelles, et améliorer la qualité de vie des patients10,11. Elle nécessite un suivi régulier, dont la fréquence est adaptée en fonction de nombreux paramètres tels que la sévérité des symptômes et le type de traitement prescrit3.

La prise en charge est multidisciplinaire1,10. Le rhumatologue prescrit le traitement en lien avec le médecin traitant et ils en assurent le suivi1,10,11. De nombreux autres professionnels de santé et professionnels paramédicaux peuvent intervenir dans la prise en charge selon les besoins1,10 : spécialiste de médecine physique et de réadaptation, infirmier, ophtalmologiste, dermatologue, gastro-entérologue, chirurgien orthopédique, ergothérapeute, kinésithérapeute, pédicure-podologue, etc.

Références

  1. Haute Autorité de Santé. Guide ALD médecin : Spondylarthrite grave. Décembre 2008.
  2. Ameli. Les symptômes, le diagnostic et l'évolution de la spondylarthrite. Mis à jour le 30 janvier 2020. Consulté le 5 mars 2021 sur https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/spondylarthrite-ankylosante/symptomes-diagnostic-evolution.
  3. Vidal. Spondylarthrite. Mis à jour le 6 novembre 2020. Consulté le 5 mars 2021 sur https://www.vidal.fr/maladies/appareil-locomoteur/spondylarthrite.html.
  4. Rudwaleit M, van der Heijde D, Landewé R, and al. The development of Assessment of SpondyloArthritis international Society classification criteria for axial spondyloarthritis (part II): validation and final selection. Annals of the Rheumatic Diseases 2009;68:777-783.
  5. Robinson P C, van der Linden S, Khan M A and al. Axial spondyloarthritis: concept, construct, classification and implications for therapy. Nat Rev Rheumatol. 2021;17:109–118.
  6. Ameli. Spondylarthrite ankylosante : définition et facteurs favorisants. Mis à jour le 16 juin 2020. Consulté le 5 mars 2021 sur https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/spondylarthrite-ankylosante/definition-facteurs-favorisants.
  7. Poddubnyy D, van Tubergen A, Landewé R, Sieper J, van der Heijde D; Assessment of SpondyloArthritis international Society (ASAS). Development of an ASAS-endorsed recommendation for the early referral of patients with a suspicion of axial spondyloarthritis. Ann Rheum Dis. 2015 Aug;74(8):1483-7.
  8. Société Française de Rhumatologie. Comment se manifeste la spondyloarthrite ?. Mis à jour le 6 juin 2019. Consulté le 5 mars 2021 sur https://public.larhumatologie.fr/grandes-maladies/spondyloarthrite/comment-se-manifeste-la-spondyloarthrite.
  9. Arthritis Foundation. Axial Spondyloarthritis. Consulté le 5 mars 2021 sur https://www.arthritis.org/diseases/ankylosing-spondylitis.
  10. Wendling D, et al. Actualisation 2018 des recommandations de la Société française de rhumatologie (SFR) pour la prise en charge en pratique courante des malades atteints de spondyloarthrite. Revue du Rhumatisme. 2018;85(3):222-230.
  11. Haute Autorité de Santé. Guide ALD patient : La prise en charge de votre spondylarthrite. Décembre 2008
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