Les entretiens pharmaceutiques anticancéreux oraux : Comment les réussir ?
Ces entretiens sont une opportunité pour la patiente et vous pharmacien, d’avoir un vrai échange autour de sa pathologie, ses traitements, ses besoins et vous poser toutes ses questions.
Mener les entretiens pharmaceutiques anticancéreux oraux : En pratique
3 fiches de synthèse interactives pratico-pratiques avec des conseils et astuces de Mme Sophie Delpech, pharmacienne d’officine réalisant des entretiens, à travers des partages d’expérience vidéo accessibles via ces 3 fiches.
Retrouvez 1 fiche par entretien pour :
- Se lancer par étapes dans la réalisation des entretiens
- Mener efficacement et réussir les entretiens
Fiche 2 : Entretien "Effets indésirables et vie quotidienne"
Savoir communiquer : un guide pour vous aider à organiser et conduire vos entretiens pharmaceutiques avec ces patientes sous anticancéreux oraux
Retrouvez dans ce guide des conseils pour faciliter la communication : avant, pendant l’entretien, trouver la bonne attitude, choisir les bons mots
- Comment mettre en place l’entretien ?
- Comment proposer l’entretien et préparer la patiente ?
- Les limites dans la relation avec la patiente
Regards et conseils de la psychologue
Interview de Mme Karen Kraeuter, psychologue clinicienne en oncologie, sur le rôle du pharmacien dans la conduite de ces entretiens et des conseils :
- Pour aborder ces entretiens pharmaceutiques
- Pour communiquer avec ces patientes atteintes de cancer du sein métastatique
- Les limites dans la relation avec la patiente
Avec Mme Karen Kraeuter, psychologue clinicienne en oncologie
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Mes patientes atteintes de cancer du sein métastatique me parlent souvent de leurs besoins renforcés d'informations et d'accompagnement le pharmacien à travers les entretiens pharmaceutiques, anticancéreux, oraux.
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On peut avoir besoin de conseils évidemment, pour y répondre encore mieux.
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C'est ce que propose cette vidéo.
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Communiquer avec des patientes atteintes de cancer du sein métastatique est un exercice difficile pour tous les professionnels de santé que nous sommes, y compris les oncologues eux-mêmes.
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La situation de ces femmes dont pronostic vital est engagé.
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Souvent active, hein, au moment du diagnostic pour certaines, avec des enfants encore jeunes, hein, et dorénavant en proie à l'angoisse, à des questions douloureuses, nous met souvent mal à l'aise.
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Et dans ce contexte, quand on est pharmacien d'officine, on peut hésiter à mener ces entretiens anticancéreux oraux avec ces patientes.
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Et à ce front, on peut s'ajouter en plus les craintes de venir sur le terrain des médecins et des paramédicaux.
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Pourtant, ces entretiens sont une vraie opportunité pour ces femmes, ont besoin d'informations, de conseils, de réassurance.
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Alors même que l'hôpital ne peut pas toujours y répondre.
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Il y a un vraiment un besoin de renforcer les relais en ville et d'optimiser les ressources autour des malades.
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Et les patientes nous parlent de leur équipe officinale comme d'un acteur important.
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Un acteur d'ailleurs, qui qui n'a fait que consolider son rôle, hein, auprès de des patients atteints de cancer, hein ? Qu'ils accueillent, qu'ils conseillent, qu'ils écoutent déjà au quotidien depuis bien longtemps.
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Moi je dirais que les entretiens anticancéreux oraux sont une évolution logique, un pas de plus en fait.
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Il est très important d'aborder l'entretien avec sérénité.
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Au-delà du diagnostic et du pronostic, la question est ici et maintenant, que puis-je apporter à cette patiente, en particulier en termes de suivi des traitements et de qualité de vie ?Il est important aussi de poser le cadre de cet entretien.
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Que va on y changer ? Quels objectifs afin de limiter les risques de débordement, hein ? Notamment, la patiente doit comprendre que l'intervention du pharmacien est complémentaire de celle des autres acteurs.
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Et il est important là aussi de garantir à la patiente la confidentialité et l'absence de tout jugement sur ce qui sera exprimé durant cet échange.
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Je dirais pour résumer, attitude empathique, sourire, disponibilité, regarder la patiente.
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Établir un climat de confiance.
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Simplement utiliser un langage clair, accessible, un ton bienveillant.
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La patiente doit doit se sentir autorisée, si elle en a besoin, à aborder les effets secondaires les plus intimes, à poser toutes les questions, à exprimer des doutes.
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Et même des défauts d'observance, le recours éventuel aux thérapeutiques, aux soins complémentaires, voire alternatifs, et ça sans peur d'être jugé.
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De ce recueil de données dépendra la pertinence et l'efficience des réponses pharmaceutiques.
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Et puis il est important de partir des perceptions et des questions de la patiente elle-même, hein, la laisser s'exprimer, recentrer avec tact, accepter les silences.
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Accepter de pas avoir réponse à tout aussi.
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Dans le temps de cet entretien, prévoir vraiment la place pour la patiente, même si des informations doivent être apportées, c'est un échange.
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Et puis, restons prudents.
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Il y a les éléments objectifs et le vécu subjectif.
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Ce qu'exprime la patient, c'est son ressenti.
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Et quand elle dit qu'elle n'a pas été informée par le médecin, ce n'est pas nécessairement le cas.
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L'émotion de de l'annonce a pu parasiter les capacités de compréhension.
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Et même informer, les patientes ont besoin de reprendre les informations, de les réentendre.
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En termes de posture, il est essentiel de rechercher la juste distance.
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Par exemple, si des questions sensibles sur des difficultés psychologiques et relationnelles, sur l'incertitude, le pronostic, la fin de vie même hein ? Sont abordés.
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D'abord, résister à la tentation de changer de sujet.
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Ou d'utiliser des lieux communs par exemple.
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On serait tenté de répondre faut garder le moral.
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En fait, sur ces questions sensibles.
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On peut répondre par exemple.
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Je comprends, d'après ce que vous me dites, que la situation est difficile.
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Mais très vite, il est important de revenir au cadre de l'entretien et à la mission du pharmacien.
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À notre niveau, ce que nous pouvons faire, c'est vous aider à mieux vivre avec le traitement.
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Dans un 2e temps ensuite, on peut orienter le la patiente vers les professionnels compétents, hein ? Par exemple, par rapport aux difficultés que vous évoquez, il pourrait être utile que vous en parliez avec un psychologue.
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Ou encore.
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Par rapport à vos questions sur l'évolution possible de la maladie, je vous invite à en parler avec votre oncologue.
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En fait, l'entretien anticancer **** certes, n'est pas une psychothérapie, mais ce n'est pas non plus une énumération d'effets secondaires et de préconisation sans entendre le vécu individuel de chaque patient.
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On va dire que ce serait un équilibre entre écouter et recentrer sur les objectifs de l'entretien et les compétences et les limites du pharmacien.
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Ce qui est essentiel aussi hein, au-delà de cette posture, c'est savoir terminer un entretien.
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Même si la patiente semble vouloir communiquer encore.
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Lui dire clairement que l'entretien est terminé.
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Rassuré sur la possibilité d'en reparler, mais se lever, la raccompagner avec tact hein ? Sans hésitation.
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Le pharmacien doit garder le contrôle du temps au risque de se laisser déborder.
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Au cours de cet entretien, des questions, des besoins, des difficultés vont être exprimées qui ne relèvent pas de la compétence ni du champ d'intervention du pharmacien.
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Mais c'est lui, et peut-être personne d'autre, qui aura recueilli la demande.
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L'orientation, elle, est essentielle.
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Il est utile de réorienter la patiente vers son oncologue, bien sûr, l'hôpital, le généraliste, le Psy, pourquoi pas, mais aussi plus largement, d'identifier les ressources.
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Et préparer par exemple un document qui listerait ses ressources, réseau d'oncologie, association, lieux et professionnels proposant des soins de support.
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Sur leur lieu de soins, dans les réseaux d'oncologie, auprès des associations comme la lutte contre le cancer.
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Vous pourrez fournir cette liste à la patiente.
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Et du coup, favoriser la qualité et la continuité de la prise en charge.
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Même si les modes de collaboration sont très perfectibles, on le sait tous, le pharmacien fait partie de l'équipe pluridisciplinaire élargie.
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Il répond pour lui, mais est aussi la porte d'entrée vers les autres ressources.
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En conclusion ?La crainte de communiquer avec ces femmes atteintes de cancer du sein Métastatique est perçue comme fragile.
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Ou la crainte de venir sur le terrain ? Des médecins et des paramédicaux peuvent constituer des freins.
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Mais les pharmaciens ont la connaissance des patientes, ils ont les compétences et ils ont la légitimité de mener des entretiens anticancéreux oraux.
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Proposer cet entretien, c'est améliorer la qualité et la continuité des soins et des traitements.
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En fait, c'est une réponse évidente aux besoins de ses patients.
Comprendre et accompagner les patientes
Interview de Mme L. Gueroult-Accolas pour vous aider à mieux comprendre les besoins des patientes avec un cancer du sein métastatique sous anticancéreux oraux avec :
- Le ressenti de la patiente au moment de l'annonce
- Comment accueillir la patiente lors de la délivrance de son traitement oral ?
- Quel rôle pour le pharmacien ?
Avec Mme L. Guéroult-Accolas, porte-parole des patientes-Fondatrice de Patients en réseau et de Mon réseau cancer du sein
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L'annonce d'un cancer du sein métastatique à un moment bouleversant pour la patiente.
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En fait, il y a 2 grandes situations, la plus rare mais qui est très particulière.
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C'est une maladie qui est découverte d'emblée, métastatique.
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Ce sont des femmes qui sont souvent jeunes qui ressentent un grand décalage entre l'image grand public du cancer du sein qui se soigne bien et une réalité qui est d'emblée différente pour elle.
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Plus fréquemment, ce sont des patientes qui ont eu un cancer du sein dans le passé, plus ou moins proche et à qui on vient de découvrir une récidive métastatique de la maladie.
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C'est donc un cancer du sein qui s'est réveillé et qui est parti dans d'autres organes.
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Dans les 2 cas, c'est un moment très difficile à vivre pour elle parce que c'est patientes, pensent tout de suite à la mort.
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Et finalement, il y a une représentation différente de la maladie qui est partie dans d'autres organes.
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Psychologiquement, c'est un moment où où les patients ne sont sous le choc et où l'échange n'est pas simple.
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Lors de la première délivrance à l'officine, il y a d'abord un accueil humain, une écoute à apporter.
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Quelle est l'image de la passion de son cancer du sein et de son traitement pour pour la maladie métastatique, il est important de la rassurer.
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Le traitement **** qui lui est prescrit va s'inscrire dans le temps.
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Il va pouvoir être pris pendant des années et il va falloir l'aider à vivre avec sa maladie le mieux possible.
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La thérapie orale va permettre à la patiente de gérer en autonomie.
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Son traitement et de ne pas se déplacer à l'hôpital.
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L'équipe officinale sera là pour l'accompagner, répondre à ces questions et l'aider.
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Enfin, il faut bien sûr donner les informations principales sur le traitement comme les principaux effets indésirables, les traitements associés comme les antidouleurs, les anti diarrhéiques pour que l'instauration se passe le mieux possible.
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À ce moment-là, dans son parcours, la patiente peut se sentir seule et démunie, perdue, angoissé.
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Pour elle, sa référence, c'est le centre spécialisé et l'équipe hospitalière.
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Aussi, elle peut se sentir déboussolés de n'être prise en charge, entre guillemets, qu'en ville, alors que sa maladie est plus grave.
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La mise en route de son traitement à l'officine peut donc être stressante pour elle.
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Tout d'abord, il faut rassurer, faire en sorte que la patiente se sente en sécurité avec son traitement.
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Au départ, elle se sent donc un peu perdue entre l'hôpital et la ville.
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Elle peut se poser la question de qui va s'occuper d'elle.
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S'il y a un problème, vers qui se tourner, qui doit elle contacter ce que c'est le médecin traitant l'on oncologue aider à préciser.
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Vers qui se tourner ? L'autre point important, c'est vraiment d'informer la patiente qu'il y a un échange possible avec le pharmacien de de villes, via notamment les entretiens pharmaceutiques autour des anticancéreux oraux.
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En fait, présenter l'intérêt de ces entretiens.
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Elle ne les connaît pas au départ et ne sait pas qu'elle peut être accompagnée par son pharmacien.
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Bien entendu, la première chose, c'est délivrer le traitement à chaque renouvellement, le pharmacien pourra faire un point avec la patiente, parler du traitement de ses besoins, de comment ça se passe.
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C'est important de rappeler à la patiente que le pharmacien sous forme en continu sur les traitements anticancer oraux, qu'il est l'expert du médicament qui peut interagir avec les médecins, le médecin traitant ou oncologue, mais aussi avec le pharmacien hospitalier.
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Ensuite, le pharmacien peut donner des informations complémentaires à la patiente pour qu'elle vive bien avec son traitement.
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Par exemple, comment mieux se sentir dans sa peau en cas de problème de sécheresse cutanée ou muqueuse ? Donc obtenir des conseils dermo cosmétiques, mais aussi des conseils autour de l'alimentation, de l'activité physique.
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Ce qui est essentiel notamment pour ces patientes qui vivent avec une maladie métastatique, souvent donc à la maison dans j'allais dire dans leur cadre de vie, c'est de les aider à découvrir les structures de soins, de support ou les associations locales qui pourront les aider dans leur quotidien à faire face à la maladie.
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Mais ce qu'effectivement, beaucoup de patientes ressentent un grand isolement avec cette prise en charge en ville.
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Dans la pratique, elles sont loin des hôpitaux, loin des soins de support et c'est.
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Essentiel finalement qu'elle puisse découvrir ce qui peut être proposé donc par les associations, les les structures de soins de support en ville, mais aussi de faire connaître ce qui est disponible en ligne, notamment à travers des associations comme mon réseau cancer du sein, qu'elles peuvent découvrir donc quel que soit le leur, lieu de vie.
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Et finalement, comme ça, être accompagné de façon globale et pouvoir également échanger avec d'autres patientes.
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Finalement, En conclusion, on peut se dire que le pharmacien est vraiment là pour être à l'écoute des ressentis de de la patiente et ses besoins tout au long de de son parcours avec avec la maladie cancer du sein métastatique et apporter un un soutien psychologique dans la réorganisation de sa vie quotidienne en l'orientant.
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Au plus près de chez elle.